Anik Meunier est récipiendaire du Prix d’excellence 2021 en recherche – Réalisations
La professeure Anik Meunier du Département de didactique est la récipiendaire du Prix d’excellence 2021 en recherche – Réalisations de la Faculté des sciences de l’éducation. Ce prix vise à souligner la contribution exceptionnelle d’une professeure ou professeur régulier ou titulaire de la Faculté qui, par ses actions originales, ses réalisations novatrices, a permis l’avancement des connaissances en sciences de l’éducation ou le développement d’un nouveau champ de recherche.
« C’est une belle reconnaissance par les pairs de mon travail de recherche effectué depuis quelques années. Dans le domaine de l’éducation muséale, la recherche n’est pas encore implantée dans les milieux de pratique et ce prix reconnait aussi le rôle de la culture dans l’éducation, ce qui est très réjouissant car ce n’est pas un acquis même si la recherche dans ce domaine existe depuis une quarantaine d’années. En éducation muséale, le Québec est un véritable leader. De mon côté, il m’importe que les résultats de nos recherches trouvent leur place dans les cours. Les professionnels des musées se nourrissent également des fruits de nos recherches, notamment en ce qui à trait à la conception des programmes éducatifs qui sont destinés aux groupes scolaires. »
« Je commence à songer à la pérennité de ma contribution en recherche. J’ai constaté qu’on ne prépare pas assez les enseignants à leur rôle de passeur culturel. Ceux-ci doivent imaginer des façons d’arrimer les contenus culturels et le curriculum scolaire et ils ne sont pas tous à l’aise à le faire alors que la recherche a déjà démontré des façons de faire et proposé des outils. Je me demande s’il ne faudrait pas réaffirmer l’importance de la culture à l’école et réaliser une étude panquébécoise pour montrer les bénéfices de l’accès aux ressources culturelles pour les élèves. L’école est censée contrer les inégalités sociales et donner la chance à tous. Un élève qui n’a pas accès au musée dans son environnement familial devrait pouvoir le découvrir à l’école. Il y a du travail à faire de ce côté et j’aimerais m’y atteler dans les prochaines années. »
Anik Meunier